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Qui veut gravir la montagne commence par le bas
28 août 2007

Administration de mierda

… Ou comment mêler l’espagnol au français pour dire que décidément, même à l’autre bout du monde, l’administration française me tape sur le système. J’ai besoin pour décider de mes cours ici, d’avoir le contenu de ceux qui sont enseignés en France. Ca fait donc deux fois que je me fais chier à calculer les deux heures d’ouverture quotidiennes des secrétariats à Lyon 3 pour donner leurs exigences à l’UPB (ma fac ici), qui les attendent depuis le jour de mon arrivée où ils m’ont tout démerdé, manquait plus que l’avis de la France. Bref, la première fois, vendredi, impossible de les avoir, y avait personne… Bon. Le samedi vous n’y pensez même pas, du coup j’ai attendu bien sagement aujourd’hui, et me suis levée super tôt exprès, compte tenu du décalage horaire, pour pouvoir appeler lorsqu’ils sont sensés travailler. Que nenni. Une bonne femme à peine aimable me répond que tout le monde est en vacances, et que je n’ai qu’à rappeler le 3 septembre. Je respire un grand coup et essaye de lui expliquer sans m’énerver que j’en ai déjà VRAIMENT CHIE pour partir et que je n’ai pu compter sur l’aide de personne dans cette foutue fac, qu’ils nous lâchent dans la nature sans se préoccuper de savoir ce qu’on devient et que maintenant, j’appelle de l’autre bout du monde pour pallier à leur incompétence et être sûre qu’ils ne vont pas ensuite me faire chier de nouveau pour valider ma licence. Refus catégorique d’écouter mes doléances, décidément, quelle bande de foutus branl*** !

Le même jour, c'est-à-dire hier, je vais au consulat français de Cochabamba, en tant que bonne petite ressortissante française disciplinée. Je quitte Arthur juste pour ça d’ailleurs, m’enfin ça me paraissait important. Bref, j’arrive, Virginie me rejoint parce que ça fait 6 mois qu’ils font traîner les papiers de son mariage et là c’est le 23 novembre, donc faut qu’ils arrêtent de déconner. On attend bien une demi heure, puis le consul nous fait rentrer dans son bureau au dessus duquel y avait Sarko qui nous regardait. Je vous avoue sincèrement que ça m’a franchement fait chier de le voir pendu là, de voir sa gueule encore jusqu’ici, m’enfin je sais bien que c’est obligatoire. Mais franchement en plus cette photo officielle elle est vraiment moche, Virginie était d’accord avec moi… L’hypocrite de base qui se fait photographier sur fond de livres à reliures anciennes, alors que monsieur n’a même pas lu deux oui-oui… Il aurait dû mettre un haut parleur, une caméra ou une télévision derrière lui, il aurait déjà été plus fidèle à lui-même… Enfin bon bref, je m’égare un peu, pardonnez moi, mais bon en plus on tape à la porte, le consul nous plante pendant une demi heure alors qu’on avait déjà poireauté la même chose… On avait trop envie de se barrer toutes les deux. Bref, il revient et me fait un baratin sur mon arrivée, mon accueil, avec un débit ultra lent et hyper stressant lorsqu’on est pressé (Je devais passer à l’interpol pour qu’ils me fassent un papier comme quoi je ne suis pas une grande criminelle recherchée dans le monde entier). Ce mec là, il doit avoir une heure de retard à tous ses rendez-vous… Voyez, comme les français qu’ont trop vécu en Afrique… Complètement déréglé le gars. Bref il nous a gardé une bonne demi heure pour RIEN. Il ne pouvait pas m’immatriculer comme française résidente à l’étranger sans le visa que je dois aller faire à l’immigration. Il a donc passé une heure à m’énumérer les papiers dont j’avais besoin pour faire ce visa et à chaque question que je posais, il demandait à Virginie la réponse. Elle m’a même confié que c’est elle qui lui a amené l’année dernière le papier, plus du tout à jour, qu’il était en train de me lire. Après il m’a fait remplir une fiche pour avoir mes coordonnées. On grillait de partir, il l’a lu à haute voix en entier et en détail, et j’ai même eu droit, à la lecture de mon adresse  Grange de Beauregard, à un commentaire qui m’a donné envie de lui envoyer mon ordi dans la figure : « Oh, mademoiselle, la noblesse française ». Fin bref un incompétent de première main et qui ne nous a pas lâchées en plus. J’avoue que compte tenu du bordel que c’est d’un point de vue de représentation d’être bolivien lorsqu’on est en France, j’admets bien volontiers que c’est cool d’avoir, même dans une des villes les plus campagnardes de la Bolivie, un consulat français à qui s’adresser. M’enfin là c’est l’inutilité incarnée, l’incompétence avec des pattes comme dit Diego. Heureusement encore une fois, que Virginie est là. C’était ma gueulante du soir bonsoir, contre l’administration française qui m’emmerde, voilà.

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