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Qui veut gravir la montagne commence par le bas
12 janvier 2008

Cinquième jour

Nous nous sommes réveillés très tôt, puis on a fait les pères Noël,  avant de paresser un bon moment dans le lit. Arthur se sentait un peu mieux, et moi j’avais faim, du coup on s’est motivés à chercher un restau ouvert (laissez tomber la galère…). On a finalement trouvé une salle de restau où il n’y avait personne, ni serveurs ni clients, mais en cherchant bien dans l’arrière cour, on a déniché un monsieur très sympa qui a accepté de nous servir deux truites du lac. Arthur a quasiment rien pu avaler, même si j’ai essayé de lui faire terminer son coca… Du coup contrairement à d’habitude, c’est moi qui me suis servie dans son assiette, elles étaient vraiment succulentes ces truites. Puis on a quand même décider d’aller se promener un peu, puisqu’on avait plus le temps (ni l’énergie) de visiter les ruines magnifiques qui se trouvaient à l’autre bout de l’île. Nous sommes donc montés sur les crêtes, on s’est posés sur un coin d’herbe sur le versant de l’île qu’on ne connaissait pas encore. Le soleil était chaud, et puis on était biens, du coup on est restés là un long moment, à discuter en regardant le lac. En montant un peu plus haut sur les crêtes on a croisé une bande de bambins à qui on a offert des bonbons pour qu’ils nous permettent de les prendre en photo. Puis on est redescendu chercher nos sacs qu’on avait laissés à l’alojamiento, mais on s’est perdus et du coup on a couru sur toute la descente pour ne pas louper le dernier bateau, je vous explique pas l’équipée. Les mecs nous voyaient depuis en bas, donc ils nous ont attendu mais sur le chemin tous les gamins nous disaient « dépêchez vous, ils sont en train de partir… ». Finalement on a eu le bateau, on s’est arrêtés 20 minutes pour visiter les ruines sud, et puis on était de retour à Copacabana où on a repris le même hôtel. Manger, puis dodo, puisque le 25 décembre, y a vraiment rien à faire puisque c’est férié.

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