Santa Cruz
J’ai bien récupéré ma valise. En sortant de l’avion, j’ai retrouvé cette sensation que je croyais particulière à l’Afrique, d’humidité chaude qui vous tombe dessus après la sécheresse froide de l’air climatisé. L’aéroport me plonge dans les souvenirs que j’ai de celui de Yaoundé, les douaniers, empruntés dans leurs uniformes, la foule, compacte et impatiente à la sortie de la douane, les pick up TOYOTA sur le parking… même végétation, même chaleur et mêmes signes du manque de moyens qui dégoulinent sur les murs. Une bouteille de coca au distributeur coûte 4 bolos, à savoir 40 centimes d’euros… En France c’est minimum 2€50. Depuis que je suis arrivée en Bolivie, j’oublie ma monnaie partout, va falloir que je fasse gaffe à continuer de compter mes dépenses, mais ça va être dur… Il est 18h et le soleil se couche, disque orangé par lequel l’Afrique remonte en puissance… j’attends mon vol qui part pour Cochabamba, où m’attend normalement quelqu’un…