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Qui veut gravir la montagne commence par le bas
23 août 2007

Cochabamba

Je suis enfin arrivée à bon port, avec tous mes bagages « Aerosur la pasion de volar » : GRACIAS. C’est nickel. J’ai bien cru que personne ne m’attendait plus à l’aéroport parce que mon avion avait beaucoup de retard, que l’horaire avait changé et que j’ai mis trente ans à trouver le petit papier « Marie L ». L’aéroport était rempli de gens impatients et de cholitas en jupes, nattes et chapeaux, il n’y avait d’ailleurs que des indigènes, et l’arrivée de cet avion semblait être l’évènement de la journée… J’ai vu des familles se retrouver avec émotion et venir chercher à 15 la personne attendue… Je me sens dans la Bolivie profonde, celle qui me rappelle profondément l’Afrique, dans le comportement des gens notamment. C’est assez touchant je dois dire, beaucoup de choses remontent à la surface. Pendant mon interminable attente de l’embarquement à Santa Cruz, j’ai sympathisé avec une jeune femme surchargée que j’ai aidée à porter un peu de ses affaires, elle m’a, dans les deux minutes, proposé de passer la nuit chez elle si personne ne m’attendait à l’aéroport… Les gens ici sont d’une gentillesse… Vous imaginez, en France, porter la valise de quelqu’un pendant un quart d’heure et qu’il vous propose de vous loger ? Décemment pas. Elle s’est même inquiétée au moment de la récupération des bagages de savoir si j’avais bien le mien et si j’étais bien entre les mains de mes deux nouveaux chaperons : Huascar et Marcelo. Ils ont été adorables, m’ont complimentée sur mon espagnol « ¡ no tienes accento ! », et m’avaient réservé une chambre royale dans un hôtel sûr ou je peux stocker mes affaires jusqu’à l’arrivée de Virginie, l’autre française de la fac qui arrive demain et qui m’a très gentiment proposé de me loger jusqu’à ce que je trouve un chez moi. Ils m’ont ensuite emmenée manger, m’ont fait faire le tour de la ville en m’indiquant toute les discothèques et en bons latinos qu’ils sont, se sont informés sur ma situation sentimentale et alcoolique. Pour l’instant pas de dépaysement, mes latinos français m’ont débroussaillé le chemin. Ils m’ont donné un million de conseils sur ma future vie ici, et reviennent me chercher demain pour m’emmener à la fac. D’ailleurs, ils viennent de téléphoner à l’hôtel pour me donner rendez vous dans une heure et demi pour aller manger (hallucinant cet accueil quand même non ?), ce qui me laisse le temps d’aller ouvir un compte à la banque et de trouver un téléphone. A très vite, je sens que je vais être prolixe ces prochains jours…

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Commentaires
M
Cool que vous me suiviez... je serai ravie que tu fasses partager mon blog à Papy si c'est possible... C'est un peu compliqué de lui faire ce récit par la poste... bisous boliviens à tout le monde...
C
Bien contente que tu sois arrivée à bon port après tous ces retards... j'ai eu papy au téléphone, il m'a demandé de te transmettre un message : "il y a eu des bagarres entre étudiants en Bolivie, je ne pensais pas que ton arrivée provoquerait de tels troubles..." et en même temps qu'il me le dit il rigole....... trop fort le papy et toujours plein d'humour! Prends soin de toi. Avec guy nous profitons pleinement d'Aurélie et de Maël (il commence à tenir assis quelques minutes) Carine, Véronique, Benjamin, Guy et moi nous t'embrassons affectueusement.
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